Disponible nuevo volumen de la serie Cartas a Ofelia (Desde las orillas del Sena)

Hemeroteca / Cartas a Ofelia. Crónicas Coleccionables

Crónicas coleccionables. Libros “Cartas a Ofelia”

Cartas a Ofelia es una interesante colección de crónicas escritas durante muchos años por el profesor Félix José Hernández, desde su llegada a París a principios de los años ochenta del pasado siglo XX. Incluye recuerdos de su niñez y juventud en Cuba, así como las memorias del destierro y de la vida en Europa y Estados Unidos. El catálogo de las memorias es inmenso e incluye sus entrevistas a numerosas personalidades y ciudadanos de a pie. Permite recorrer gran cantidad de países desde la óptica de sus frecuentes viajes y cruceros marítimos, o como señala el autor; “cruzar fronteras”. La colección es una verdadera joya literaria que ha recibido numerosos premios internacionales. La recomendamos. Copyright 2011 Cartas a Ofelia. Félix José Hernández Valdés

Ⓒ Cubamatinal (Libre descarga citando la fuente)

 

Novedades Literarias

 

 

Mientras las piedras se mantengan, de Marina Dédéyan

Cartas a Ofelia / Crónicas galas

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Cubamatinal / Paris le 27 juin 2018.

Excellent roman, écrit avec la belle plume de Marina Dédéyan. Elle nous captive et bouleverse avec ce roman familial qui révèle la vulnérabilité des êtres humains. L’auteur sait introduire le lecteur au cœur des situations non seulement d’affrontements et, incontestablement, avec beaucoup de savoir faire.

Marina Dédéyan se passionne pour l’identité bretonne. Tant que se dresseront les pierres est un hymne à la Bretagne, posant la question brûlante de l’identité d’un peuple. Au-delà de la fresque familiale, ce roman invite à revisiter l’histoire pour s’interroger sur le présent.

En 1942, dans une France sidérée par sa défaite et plus que jamais divisée, des voix s’élèvent.

Et si la Bretagne devenait indépendante ? Le rêve d’une poignée d’exaltés ? Terre de la résistance la plus farouche à l’Allemagne nazie, victime la plus meurtrie des bombardements alliés, pétrie de tradition catholique comme de paganisme celtique, gardant la mémoire de la chouannerie et foyer ardent du communisme, mais avant tout éprise de liberté, la Bretagne gronde.

Trois frères, trois chemins différents qui les conduiront au bout de leur engagement. Témoins de leur confrontation, de leurs déchirements, un père privé de parole et la jeune émigrée russe venue prendre soin de lui. Au bout du voyage, c’est le destin d’une famille mais aussi d’une région qui se joue.

Marina Dédéyan est née à Saint-Malo. Bretonne de naissance et de coeur, elle est l’auteur de nombreux ouvrages dont Les Vikings de Novgorod et la saga De tempête et d’espoir.

Tant que se dresseront les pierres. Marina Dédéyan. Roman français. © Éditions Plon, un département d’Edi8, 2018. Création graphique : V. Podevin © René Quilliric/DR. Broché -23 x 14 x 3 cm – 560 pages – 21.90 € – ISBN : 978-2-259-26352-8

Félix José Hernández.

 

La casa de Nueva Aquitania de París

Cartas a Ofelia / Crónicas galas

 

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Cubamatinal / Paris le 20 juin 2018.

Hier 19 juin 2018, a eu lieu à La Maison de la Nouvelle-Aquitaine de Paris, une belle soirée de lancement du livre « A la découverte de la Nouvelle –Aquitaine, inventaire sentimental & patrimonial ». Un livre gourmand, intelligent, assumant un équilibre entre le savoir, les plaisirs et les curiosités pour des lecteurs résidents, éloignés ou visiteurs. (Éditions Atlantica. 24 x 30 cm – 352 pages – 28 € – ISBN : 978-2-7588-0535-9)

La Maison de la Nouvelle-Aquitaine est une véritable ambassade de la région à Paris. Dédiée aux amoureux de la région, elle permet aux Parisiens de retrouver leur Sud-Ouest dans la capitale et aux autres de découvrir l’incroyable richesse de ces territoires.

Au programme : gastronomie, design, culture, mode, des expositions. La Maison de la Nouvelle-Aquitaine propose aux parisiens de trouver l’inspiration pour leurs prochaines vacances dans la région : escapade, week-end, séjour prolongé entre amis ou en famille… toutes les nouveautés et les bons plans touristiques sont à retrouver dans l’espace tourisme. Enfin, les gourmands pourront faire une pause au corner gastronomique et se régaler des spécialités de la région revisitées

Le territoire Poitevin est à l’honneur de la Maison de la Nouvelle Aquitaine du 18 juin au 13 juillet prochain. A cette occasion, Grand Poitiers prend ses quartiers d’été au 21 rue des Pyramides. Paris 1er.

Respirer, se distraire et découvrir : ce sont les maître-mots qui vont régner durant ce mois de présentation de la région.

Il s’agit ici de proposer aux Parisiens en quête d’inspiration et aux touristes de passage dégustations, expositions, initiations et animations… Artisans, commerçants et producteurs locaux sont présents pour donner à tous les curieux un avant-goût de ce qu’ils découvriront et dégusteront en territoire poitevin!

Dans un quartier prestigieux et facile d’accès – entre Louvre et Opéra, la Maison propose sept salles avec différentes capacités d’accueil, toutes aménagées aux couleurs de la région avec un mobilier design fabriqué en Nouvelle-Aquitaine. Distribuées au sein deux ambiances :

– La verrière : À l’étage inférieur, les salles, distribuées autour d’un patio sous verrière, sont modulables et adaptées à tous les usages.

– Les toits de Paris : Au 6ème et dernier étage de l’immeuble, des salles de réunion et de formation claires et spacieuses avec vue sur les toits de Paris et la Tour Eiffel.

Wifi, paperboard, fax, photocopies et équipements son et vidéo sont à disposition sans suppléments. Boissons offertes tout au long de la journée. – Espace de gastronomie rapide confi é à un jeune chef de la région. Possibilité d’organiser des cocktails au sein même de nos espaces, avec des produits de nos terroirs. – Accueil du lundi au vendredi de 9h à 18h. Possibilité d’étendre les horaires le matin ou le soir sur demande.

Des tarifs particulièrement attractifs : – 40% de réduction accordée à toutes les entreprises de Nouvelle-Aquitaine – une location offerte pour les entreprises de Nouvelle-Aquitaine de moins de 3 ans

A moins de 2h de Paris, Grand Poitiers, c’est la perspective de sortir de l’ordinaire et de partager une escapade remplie de surprises, en famille, entre amis et même en amoureux !

Une cité médiévale tournée vers de nouveaux horizons, où se conjuguent innovation, connaissance et expériences touristiques inédites qui mèneront chaque visiteur hors des sentiers battus.

Les Poitevins attendent ce rendez-vous avec impatience pour raconter leur(s) coup(s) de cœur et échanger leurs bonnes adresses, qui feront de cette escapade, un moment privilégié, pas comme les autres !

Des produits à déguster et à s’offrir. Le broyé du Poitou : Des ingrédients simples pour un résultat unique. Le secret est dans le tour de main singulier que seuls quelques poitevins maîtrisent. Prix : 1€80

Tout au long du mois des dégustations de produits seront offertes : Vins du Haut-Poitou ; Asperges ; Chabichou….

Un fin de semaine dans la région :

Le Futuroscope proposera aux visiteurs une expérience sensationnelle et inédite en France. Ce parc innovant plongera, petits et grands, dans une atmosphère futuriste, fun et féérique.

A pied, à cheval, à vélo et même en canoë, tous les moyens sont bons pour parcourir et découvrir les sites et parcs de Grand Poitiers comme la Cité médiévale de Chauvigny, « Les Géants du Ciel », « La Vallée des Singes », la Base de Loisirs de Vauchiron, Le Parc de Saint Cyr, mais aussi les Spa de La Roche Posay et du Normandou par exemple.

Poitiers a de beaux jeux : des soirées agréables en perspective avec une façon ludique et originale, de découvrir le patrimoine poitevin avec un « laser game » au Parc de Blossac, ainsi qu’une visite inattendue de la ville avec le jeu « Vicking 2.0 ».

Maison de La Nouvelle Aquitaine, Boutique Ephémère. 21 rue des Pyramides, 75001 Paris – métro Pyramides. Ouvert du Lundi au vendredi.

L’Office de Tourisme de Grand Poitiers et l’ensemble de son équipe sont à l’écoute et sauront proposer une escapade sur mesure, adaptée aux envies et budget de chacun
http://www.ot-poitiers.fr

Contacts :

La Boutique RP – 01 42 61 80 59.
Sandrine Staub – sandrine.staub@laboutiquerp.com
Rachel Hemet – rachel.hemet@laboutiquerp.com

Office du Tourisme du Grand Poitiers. Caroline Penot Guilloteau – 06.25.68.22.23 – caroline.penot@ot-poitiers.fr

Félix José Hernández.

 

La breve vida de Jan Palach, Anthony Sitruk

Cartas a Ofelia / Crónicas galas

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Cubamatinal / Paris le 20 juin 2018.

Un grand livre. L’écriture passionnée de la belle plume d’Anthony Sitruk nous fait partager les rêves de liberté et l’audace de son héros. Mêlant réalité historique et fiction, l’auteur raconte la vie d’un homme qui a contribué, au XXe siècle, au réveil de son pays contre la dictature communiste.

« … ce soir-là, sur France 3, un titre, qu’il m’a fallu chercher sur Google pour retrouver la date de diffusion (et découvrir qu’il avait été rediffusé sur la chaîne Planète trois ans plus tard), attire mon attention : Jan Palach, mourir pour la liberté — de Dobroslav Zbornik, 55 min, couleurs et noir et blanc. Suivi du synopsis : Le 16 janvier 1969, Jan Palach, un jeune étudiant de vingt ans, s’immole à Prague près de la place Venceslas, pour protester contre l’invasion de son pays et la capitulation des autorités.

Jan Palach.

Ce nom, ferme, fermé, aride, devenu pour moi synonyme de l’horreur, je le lis et l’entends pour la première fois et pendant quelque temps il ne me lâchera plus. Le documentaire est court, moins d’une heure, mais c’est le seul tourné en français et il montre l’essentiel, faisant intervenir le frère de l’étudiant, ceux qui l’ont vu grandir, ceux qui ont tenté de le secourir sur la place Venceslas. Palach lui-même est présent à travers les quelques images que l’on conserve de lui sur son lit d’hôpital, immobile, peinant à formuler les dernières paroles qui, malgré les tissus du visage rigidifiés par les flammes, parviennent jusqu’à nous. Comment oublier les images capturées par Milan Maryska qui reste au chevet de Palach, la caméra à l’épaule, jusqu’au bout de sa mort lente.

Jan Palach. »

« Je ressors le carnet. Coincée entre deux pages, la copie d’une lettre que Palach remit au leader étudiant Lubomír Holecek lors d’un meeting, dans laquelle il propose aux étudiants d’occuper les locaux de la radio nationale et de diffuser un appel à la grève.

Chers condisciples,

Après mûre réflexion, je vous adresse cette lettre pour vous proposer mon idée. Étant donné la situation actuelle, il est évident que les actions étudiantes isolées, aussi bien que les grèves ou les manifestations, restent sans effet. Il est aussi évident que, sans l’aide des médias, aucune action efficace (par exemple une grève générale) ne sera engagée à l’échelon national. Mon idée vous paraîtra folle, et peut-être l’est-elle en effet : occupons les locaux de la radio nationale et diffusons un appel à la grève, pour l’abolition de la censure, en soutien à Smrkovskÿ.

Une occasion pareille, une situation aussi favorable ne se représenteront pas de sitôt. La prise des locaux elle-même peut être menée par un petit groupe, avant qu’un plus grand nombre d’étudiants se réunissent autour de la radio.

Si cette idée vous semble idiote, jetez cette lettre et n’en parlez à personne. Dans le cas contraire, faites ce qui vous semble le plus approprié. le déteste l’anonymat, et pour éviter d’être pris pour un provocateur, je signe de mes nom et adresse.

Jan Palach

kolej UK Sporilov 5/6

Nous sommes le 6 janvier, et il clôture sa lettre par un post-scriptum resté célèbre qui prouve son sens de la formule : Janvier 68 venait d’en haut. .janvier 69 peut venir d’en bas. »

L’Histoire, « avec sa grande hache », prend tour à tour tous les visages, ceux d’un général à lunettes noires ou d’un gouvernement endimanché à la placidité rondouillarde, d’un survivant au corps raclé jusqu’à l’os par la famine et la mort ou du badaud qui regarde passer le train-train des événements, ivre d’indifférence. Le 16 janvier 1969, l’histoire tchécoslovaque n’a qu’un visage, celui, défiguré, calciné, de Jan Palach, étudiant praguois de vingt ans dont l’immolation publique, accomplie en protestation contre l’occupation « fraternelle » des forces soviétiques, vient de sidérer l’Europe.

Il existe bien des moyens d’afficher son refus de l’asservissement et son désir de liberté, beaucoup optent pour le comptoir ou le mégaphone, le papier et la colle, Palach, lui, a choisi sa peau et le feu, passant en un éclair des partiels à l’Histoire. C’est l’histoire de ce geste qu’Anthony Sitruk, au fil d’un essai-reportage précis et fervent, nous narre avec une précision de témoin. Histoire d’un enfant parmi d’autres, d’un adolescent qui ne fait pas de vague, d’un étudiant moyen, histoire d’un Tchèque parmi beaucoup d’autres Tchèques qui soudainement, à l’issue d’une maturation lente et d’une volonté forcené, sort du lot pour se faire la Torche n°1, celle qui, espère-t-il embrasera le pays. D’autres suivront, d’un éclat égal, donnant à cette résistance l’allure d’une confrérie kamikaze d’« exaltés véridiques». Médaillée, muséographiée, devenue icône de l’histoire tchèque, la figure de Jan Palach, c’est ce que nous montre cette enquête, résiste à l’embaumement, gardant après un demi-siècle sa véhémence tragique et sa fraternelle proximité.

« À 14h30 environ, ce quidam grimpe jusqu’à la fontaine du musée. Il porte son blouson bleu, personne ne fait attention à lui, la vie suit son cours dans ce carrefour au sommet de la place Venceslas. Dans quelques minutes pourtant, son histoire croisera celle de son pays, celle de la foule qui l’entoure, la mienne, la vôtre peut-être. À l’instant où il prend feu, où comme Meursault il détruit l’équilibre du jour, l’histoire de la Tchécoslovaquie prend un tournant décisif que personne à l’époque n’ose réellement mesurer ni espérer. Ce tournant, Palach ne sera pas là pour le voir puisqu’il succombe à ses brûlures trois jours plus tard, le 19 janvier 1969. »

« L’Histoire commence, alors que l’histoire, la petite, celle de Palach, termine bientôt. Et alors que l’étudiant s’éteint doucement dans sa chambre d’hôpital où le personnel met tout en oeuvre pour soulager la douleur en lui administrant de nom¬breux calmants, où la directrice bloque l’entrée aux journalistes et même aux enquêteurs de la StB, la foule se presse autour de la statue de saint Venceslas, sur laquelle un témoin a écrit : « Ici un étudiant de vingt ans s’est immolé ». On commente, on questionne, on raconte, on attend que rien ne se passe. Puis vient la lettre, celle que la police trouve dans la sacoche de Palach, celle par laquelle il entre dans l’Histoire en même temps que dans nos vies. Avant la lettre, on ne comprend pas, on se dit c’est quoi ce bordel, on se dit où va la jeunesse, on se dit qu’on aura quelque chose à raconter ce soir. On aimerait même en rester là, ça vaut mieux, on en a déjà assez bavé depuis l’été dernier, ça va bien, foutez-nous la paix. Seulement la lettre, elle, ne nous lâche pas, elle s’immisce dans les crânes et se répand dans toute la ville, reproduite à des centaines d’exemplaires. La lettre, elle fout la merde. La lettre, elle dit ceci.

Étant donné que nos nations sont arrivées au bord du désespoir, nous avons décidé d’exprimer notre protestation et de réveiller le peuple de ce pays de la manière suivante :

Notre groupe est composé de volontaires décidés à s’immoler par le feu pour notre cause.

J’ai eu l’honneur de tirer le numéro un et j’ai acquis ainsi le droit d’écrire les premières lettres et de devenir le premier flambeau.

Nos revendications sont les suivantes:

– que la censure soit immédiatement supprimée,

– que le journal Zprávy soit interdit à la distribution. Comme on peut le voir, nos revendications ne sont
pas excessives, elles sont même trop modérées.

Si ces revendications n’aboutissent pas d’ici à cinq jours, c’est à dire le 21 janvier au plus tard, d’autres torches suivront. Et prenez conscience que, parmi les gens qui vont se sacrifier, il y en a peut-être qui vous sont chers.

Torche n° 1

P-S.: Puisse mon sacrifice suffire à instruire le peuple.»

«Anthony Sitruk a voulu comprendre ce qui c’était réellement passé, les motivations du jeune homme, les réactions de son entourage (…) pour essayer de ranimer la flamme de la liberté symbolisée par cet acte auto-destructeur.» Denis Billamboz. Critiques Libres

Né en 1975, Anthony Sitruk grandit à Sarcelles. Passionné de cinéma, il veut devenir créateur de maquillages et d’effets spéciaux. Puis scénariste. Puis parolier. Puis médecin légiste. Pour finalement atterrir dans un grand groupe aéronautique. En 2013, son premier roman, Pornstar, nous plongeait dans le milieu du X parisien à travers le destin d’un acteur sur le retour. Dans La Vie brève de Jan Palach, il nous conduit à Prague, sur les traces de cet étudiant tchécoslovaque qui s’immola par le feu le 16 janvier 1969, place Venceslas, pour protester contre l’indifférence du peuple face à l’invasion de son pays par les forces du Pacte de Varsovie.

La Vie brève de Jan Palach. Anthony Sitruk. © le dilettante, 2018. 12 x 18 cm – 192 pages – 16,50 euros- ISBN :9 78-2-84263-967-9 dilettante n. (mot ital.) Personne qui s’adonne à une occupation, à un art en amateur, pour son seul plaisir. Personne qui ne se fie qu’aux impulsions de ses goûts. Le Petit Larousse.

Félix José Hernández.

Libertad de palabra por Timothy Garton Ash

Cartas a Ofelia/ Crónicas literarias

Cubamatinal / París, 12 de junio de 2017.

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Querida Ofelia:

Acabo de leer un libro extraordinario, que recomiendo a todos, pues su tema principal es la Libertad, palabra que como bien sabes, siempre escribo con mayúscula.

En su inmortal obra el Manco de Lepanto pone en boca de Don Quijote las siguientes palabras: «La Libertad, Sancho, es uno de los más preciosos dones que a los hombres dieron los cielos; con ella no pueden igualarse los tesoros que encierra la tierra ni el mar encubre; por la libertad así como por la honra se puede y debe aventurar la vida, y, por el contrario, el cautiverio es el mayor mal que puede venir a los hombres.» Miguel de Cervantes Saavedra.

 

El análisis serio y profundo que lleva a cabo Timothy Garton Ash, hacen de este libro una obra fundamental para conocer cómo ese pilar de la Democracia que es la Libertad de expresión, puede y es utilizado por muchos.

Basta recordar las palabras escritas por el más universal de los franceses: “La libertad, la libertad. ¡Salvemos la libertad! La libertad salva lo demás. » Víctor Hugo

 

La libertad de expresión nunca ha tenido tantas oportunidades como en la actualidad: gracias a internet, todos podemos propagar cualquier idea y alcanzar una audiencia potencialmente millonaria. Pero tampoco ha sido nunca tan fácil expandir los males de la expresión ilimitada: intimidaciones, graves violaciones de la privacidad o difusión de falsedades e incitaciones al odio que pronto adquieren un carácter viral.

Timothy Garton Ash, experto conocedor de las dictaduras y la disidencia política, argumenta en estas páginas que, en nuestro mundo conectado —la nueva Cosmópolis—, la combinación de libertad y diversidad implica disponer de más y mejor libertad de palabra. En un planeta dominado por las divisiones culturales, ¿cómo encontrar formas civilizadas de estar en desacuerdo? Garton Ash dirige un proyecto global online freespeechdebate.com—, en el que invita a reflexionar sobre los conflictos relativos a la libertad de palabra: desde la censura orwelliana en China hasta la controversia acerca de las caricaturas de Mahoma en Charlie-Hebdo; desde la detención de periodistas incómodos con el poder o la persecución de los activistas pro derechos humanos hasta los riesgos que conlleva el imperio de las grandes empresas tecnológicas.

“Un manifiesto necesario sobre la libertad de expresión y los nuevos retos de la comunicación en la era digital.” Casadellibro.com

 

“Si mi padre regresara a la Tierra, quedaría asombrado al descubrir que tenemos esta cajita mágica en nuestro bolsillo desde la que acceder a tanta información y difundir cualquier idea al instante.” Timothy Garton AshEl País

Timothy Garton Ash (Reino Unido, 1955) es historiador y politólogo, autor de nueve libros sobre el declive de los regímenes comunistas europeos y otras «historias del presente» entre los que destacan, publicados por Tusquets Editores, El expediente, Historia del presente, Mundo libre y Los hechos son subversivos. Profesor en las universidades de Oxford y Stanford, Garton Ash colabora regularmente en medios como The New York Review of Books, The Guardian o El País. Libertad de palabra ha sido seleccionado por The Economist como uno de los mejores libros de 2016.

Libertad de palabra. Diez principios para un mundo conectado. Timothy Garton Ash. Título original: Free Speech. Ten Principles for a Connected World. © de la traducción: Araceli Maira Benítez. Tusquets Editores, S.A. 1ª edición abril de 2017.Colección Ensayo. 624 páginas. 15 x 22,5 cm.  24,90 euros. Rústica con solapas. ISBN : 978-84-9066-398-1

Felicito a Tusquets Editores por haber tenido la feliz idea de editar el presente libro.

Te lo enviaré para que lo disfrutes y lo hagas circular después entre nuestra familia y amigos.

Un gran abrazo desde estas lejanas tierras allende los mares,

Félix José Hernández.


Copyright 2011 Cartas a Ofelia. Félix José Hernández Valdés

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